La musique atteint mes oreilles alors que je suis encore à au moins une centaine de mètre du club. La nuit est tombée depuis de longues heures, mais je sais qu'il y aura plein de monde encore, il est tôt, et les gens adorent arriver tard. Moi j'ai attendu planquée trois heure qu'un type montre son nez, pour récupérer une caisse d'arme, du coup j'ai envie de me changer les idées. Je soupire un peu, et je tire machinalement sur ma jupe courte pour la faire descendre un peu. Il faut dire que elle frôle l’indécence, mais elle est juste extraordinaire, donc je la porte quand même. Elle est noire, et avec des escarpins à talons.. Elle déchire. Je m'arrête devant la porte du club, et tends un billet pour pouvoir entrer. Le videur me sourit, et me laisse entrer, me suivant du regard. Ts, voyeur. J'entre dans l'endroit ou une marre humaine se déhanche sur un rythme sympa. Je salue quelque personne, comme à mon habitude, avant de me glisser sur la piste de danse. Je me glisse dans la foule, me fondant dans la masse, dansant au milieu de purs inconnus pour la plupart. Je danse au moins une heure, mais viens une musique qui ne me plait pas du tout, et puis à force de bouger dans ce véritable four j'ai soif. Ma gorge pourrait être en feu, que la sensation serait la même je pense.

Je joue des coudes, écrasant quelques pieds au passage, pour rejoindre le bar. Aucun siège de libre.. Je grogne, et déloge un garçon avec un air un peu perdu de son siège, pour prendre la place. J'interpelle le barman pour une vodka orange, avant d'enlever ma veste en cuir noir aussi, dévoilant mon beau débardeur dorée à bretelles. Il est fait de sequin, une tenue vraiment pour sortir, pas le genre que je mettrais normalement, pour le travail. Je regarde la population danser sur la musique, cherchant une personne à draguer ou à embêter. Rien de potable en vue, je vais pleurer. Je prend mon verre, remercie le barman d'un hochement de tête, laissant quelques pièces sur le bar, marchant vers un couloir un peu à l'écart, donnant sur une terrasse au niveau de la terre, pour ceux qui supportent pas bien le fait d'être en sous sol. Je m'appuie au mur, trempant mes lèvres dans ma vodka, ondulant légèrement au rythme de la musique, jetant un coup d’œil à ma montre. Il est minuit et demi, ça me laisse encore quelques heures avant d'être fatiguée.

Tandis que j'étais en plein dégustation de vodka, je sentis que l'on me rentrait dedans, puis j'eus l'impression de prendre une douche froide sur le ventre. Et sans que je puisse réagir, on me pris mon verre des mains, s'excusant. Je baissa les yeux vers mon débardeur, et mes yeux doublèrent de volume : une grande tâche humide s'étendait de mes seins au début de ma jupe. Et l'odeur du liquide vint me chatouiller les narines : du whisky ! Un boulet viens de me renverser son verre dessus ! Je grognais, et levant les yeux, je me trouva nez à nez avec Hwang Amaël. Un blanc s'installa, mon souffle s’accélérant. Amaël, t'es mort. J'adore ce débardeur, je peux pas te blairer, ce soir c'est pas ton soir de chance. Je glissa ma main dans mon dos, sortant mon couteau, n'ayant pas d'arme à feu sur moi. Je me précipitais sur l'officier, glissant ma lame sur son torse. Un sourire sadique apparut sur mes lèvres. J'allais avoir le prétexte pour le faire souffrir, tant pis si je risque des représailles de son équipage. J'appuie légèrement la pointe d'acier sur son ventre, en dessus des dernières côtes. Je sais précisément ou faire mal, avec quelle arme. Un couteau, l'idéal c'est de couper des morceaux d'organe vitaux, pour faire souffrir. J'étais passer en mode chasse, attentive au moindre de ses mouvement, me doutant bien qu'il avait une arme sur lui, mais jouant sur ma domination du moment. Je crachait ces quelques mots pour le faire reculer vers la terrasse : ici y'a trop de monde.

« Tu bouge dehors, et au passage tu la ferme ou je t'embroche, c'est clair?»

Je pris ma veste d'une main, sans le quitter du regard, maintenant le visage fermé, sans sourire, animé d'une rage de rendre justice à ma façon. L'occasion que j'attendais se présente enfin, je ne vais pas la laisser passer..