Je sens sa main glisser le long de mes hanches, ses lèvres chercher les miennes et son cœur battre à tout rompre contre ma poitrine. Je ne la vois pas. Je ne la vois toujours pas. Mes mains se promènent le long de son dos, mon visage s’enfouit contre sa nuque, j’inspire. Son parfum léger me sature, je recule et elle avance. Elle se blottit contre moi et instinctivement je l’enlace doucement. Si fragile mais si déterminée. Je ne la vois pas. Je ne la vois toujours pas. Elle relève son visage, je cherche ses lèvres mais je détourne le visage. Elle soupire et recule. J’avance et l’amène contre moi. Ma main caresse ses joues et mon index repoussa sa frange. Je dépose un baiser sur son front. Je baisse le regard et je lis dans on regard du mécontentement. Je ris et elle grimace. « Juste une fois. » Sa voix dissimule un reproche mais je ne cesse de sourire. Ce sourire, elle le déteste. Je le sais. « Je ne ferai que te blesser. Tu sais que j’en suis incapable. » Sa réponse ne se fait pas attendre. « Menteur. ». Je vis dans son regard une lueur de défi. « Tu es trop précieuse pour un connard de mon genre. File Princesse. » Elle m’accuse du regard et soupire. »»»»» Au final,
elle restera la seule à occuper toutes ses pensées. Sa voix, son sourire, sa façon d’agir, inconsciemment il la recherche à travers toutes ces filles, mais aucune d’elles ne pourra le remplacer. Elle est et sera la seule pour lui. Elle représente sa joie, sa fierté, mais aussi son impuissance. Cinq années se sont écoulées et pourtant la blessure reste intacte. Surmonter un traumatisme est difficile, mais jamais on n’en sort intacte. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais avant qu’il nous rende plus fort il blesse douloureusement. Jour après jour, il revit la même scène. Dans un théâtre funeste se déroule les moments passées avec elle, jusqu’à sa disparition. Son suicide. Sa sœur n’est pas la seule femme de « sa vie », il y a aussi sa mère. Douce et sévère figure maternel qui l’a longtemps privé de sa liberté par peur qu’il connaisse les mêmes déceptions et chagrins qu’elle. Sa mère s’est marié à son père contre le gré de sa famille, pour lui, elle a quitté son confort, son rang pour le rejoindre lui, dans un minable bidonville en Corée. Mais lorsque celui-ci se fait tué, elle retourne en Chine. Mal-être, mal du pays, ou désespoir, nul ne le sait. Ainsi, elle éleva son fils de façon surprotectrice, l’étouffant presque. Mais Yun ne disait rien, il l’écoutait et se plier à ses caprices. Il ne voulait pas la faire souffrir davantage. Entre la sévérité d’un grand-père à la tête d’une mafia chinoise et une mère dépendante de lui, il avait choisi sa mère.
Masque ajusté. Il rit et sourit, enjoué et toujours pleins de vigueur, Yun est ce jeune homme plein de charme et s’enthousiasme. Spontané et ouvert, il ne mâche pas ses mots. Collant, agaçant, tête à claque, il est ce genre de personne qui va et qui vient comme bon lui semble. Si on devait lui associé un élément, ce serait tout simplement le vent. Sans attache et libre, au gré de ses humeurs il se déplace. On pourrait le croire irréfléchi, et immature, mais derrière ses pitreries se cache un homme, blessé, mais un homme dans toute sa splendeur. Il peut se montrer dur, orgueilleux voire violent mais ce n’est jamais sans raison. Il joue ses cartes avec minutie, redoutable mais seul. Entouré mais seul. Peut-être est-ce mieux ainsi. D’être libre et libéré de toutes ses contraintes de la société.
Yun cuisine plutôt bien, mais je ne partage jamais ses plats.
Yun a besoin de quatre repas par jours, et il mange pour quatre sans prendre de grammes.
Yun n’est jamais exigent question nourriture, du moment que c’est mangeable.
Yun a toujours du mal à se lever le matin car il a le sommeil très lourd.
Yun lorsqu’il dort avec quelqu’un, à tendance à faire le serrer dans ses bras.
Yun a un comportement étrange lorsqu’il pleut, du coup beaucoup de rumeurs courent sur lui.
Yun se promène souvent sous la pluie comme s’il se fichait éperdument d’être mouillé.
Yun aime contrarier les gens parce qu’il trouve ça drôle.
Yun dit le contraire de ce qu’il pense quand il n’a rien d’autre à faire.
Yun est de nature calme, mais parfois il peut se montrer belliqueux.
Yun est toujours attentif à ses amis, mais les châtient tous sans exception.
Yun n’arrive jamais à être fâcher bien longtemps envers un ami.
Yun peut se montrer violent lorsqu’on le cherche trop.
Yun sous l’effet de la colère peut se montrer particulièrement blessant.
Yun aime la compétition mais n’aime pas les paris.
Yun est mauvais perdant et est rancunier.
Yun préfère les chats au chiens parce que les chiens c’est bête.
Yun ne boit pas, ne fume pas et ne se drogue pas.
Yun n’aime pas se justifier ou expliquer ses actes.
Yun change d’humeur selon la lune mais ne la regarde jamais.
Yun n’aime pas qu’on lui coupe la parole, mais coupe celle des autres pour dire des conneries.
Yun peut se montrer aussi curieux et émerveillé qu’un enfant.
Yun n’aime pas se sentir redevable, alors il ne remercie personne.
Yun n’en fait qu’à sa tête, et se fiche de ce que pense les autres.
Yun n’est pas homophobe, mais il est mal à l’aise avec un gay surtout s’ils sont seuls.
Yun stalke
Juliet parce qu'il est Romeo.