QUALITÉS attentif altruiste emphatique passionné

DÉFAUTS sensible malchanceux lunatique fataliste draconien avec lui-même

Ça arrive, ça arrive... e.e/

Le jeune homme ne cautionne évidemment pas les méfaits des pirates, mais il ne va pas non plus en faire tout un plat. Pour tout vous dire, il n’a pas vraiment d’opinion sur eux.
Lorsqu’il rentre tard le soir et qu’il va s’allonger entre deux dunes sur la plage devant sa maison, pour observer les étoiles, il aperçoit souvent quelques pirates débarquer d’une chaloupe en essayant de se faire discret et il n’en a pas peur, ni même ne lui viendrait-il à l’esprit de hurler pour prévenir des corsaires en patrouille.
Si jamais vous l’entendez se plaindre sur les pirates et les critiquer sévèrement, il est fort probable – et même sûr – qu’un certain Hwang Yong Nam ait été cité plus tôt dans la conversation ou même qu’il soit dans la même pièce.

• Sa mère est une représentante politique polonaise, et est connue mondialement. Son père lui était coréen et est décédé en temps de guerre. Il n'avait que quelques mois.

• Il est né dans la région – ancien pays – de Pologne, à Varsovie, mais a toujours vécu en Corée avec des domestiques et précepteurs chargés de sa bonne éducation. Sa mère voulait le tenir éloigné des enjeux politiques. Il n’est jamais allé à la maternelle, à l’école primaire, au collège ou au lycée, suivant les cours dispensés par ses précepteurs.

• Ces mêmes précepteurs se sont assurés qu’il puisse parler couramment le Polonais et le Gaélique – langue transmise de génération en génération dans la famille de sa mère qui a de vieilles origines celtes/irlandaises – et l’anglais n’ayant pas été laissé de côté, il a aussi de bonnes bases dans cette langue très utile dans le domaine de la Chimie dans lequel il travaille.

• Grâce à l’éducation stricte des domestiques employés par sa mère, il a pu passer le concours d’entrée à une grande université jeune et en sortir diplômé à ses dix-huit ans.
De ce fait, dans le laboratoire où il travaille depuis sa sortie de l’université, il est le plus jeune chimiste « confirmé » alors que les autres de son âge sont des stagiaires qui débutent. La chimie l'a toujours passionné dans le seul but de manipuler.

• Il a été marié par sa mère à ses vingt-ans à une fille de bonne famille (sa mère avait commencé à prendre conscience que son fils avait dû se sentir terriblement seul au milieu des domestiques, et l’idée de mettre une femme à ses côtés pour s’occuper de lui a germé dans son esprit pour ne plus la quitter) – qu’il n’aimait pas d’amour – qui mourut des suites de son cancer du pancréas huit mois après le mariage. Même s’il ne l’aimait pas, rester aux chevets de sa femme et la voir s’éteindre à petits feux dans la souffrance fut une expérience éprouvante et traumatisante pour Kilyan, et de ce fait sa mère n’a pas remis sur le tapis l’hypothèse d’un second mariage. Du moins pas encore…

• Certains voient la vie en rose et d’autres, atteints de deutéranopie comme Kilyan, ne peuvent pas différencier le rouge du vert et voient la vie en vert caca d’oie/sépia/jaune… avec les nuances de bleu qu’arrivent tout de même à distinguer leurs yeux.
Imaginez, des tomates vertes et ce qu’elles soient mûres ou non ! Horrible n’est-ce pas ?
Mais Kilyan est né avec cette anomalie et n’a pas la moindre idée de ce à quoi peuvent bien ressembler les couleurs qu’il n’a jamais pu voir (et qu’il ne pourra jamais voir de toute façon).
Il a été diagnostiqué deutéranope très tôt par le médecin de la famille, qu’on avait fini par faire venir après que tous les efforts possibles aient été faits pour essayer de faire apprendre au petit des noms de couleurs qu’il ne voyait pas.

• Sa couleur favorite est le bleu, c’est pour cela qu’à la mort de sa femme il a revendu leur maison devenu trop grande pour lui seul, et a acheté une petite maison entourée de bambous et dont le jardin donne directement sur la plage.
Ainsi, il peut contempler du bleu à tout loisir : le bleu de l’océan et celui du ciel. Les étoiles y sont d’ailleurs particulièrement bien visible la nuit et il n’est pas rare de le croiser sur la plage à des heures tardives, avec ou sans télescope, un petit carnet de notes et son crayon à la main.