Combien y a-t-il de chance pour qu'une pomme soit aussi grosse que ton poing ? Sûrement un nombre infini que même toi, tu ne saurais compter. Mais pourquoi parles-tu de pomme, d'ailleurs ? Pour le simple fait que tu t'ennuies à mourir à l'attente invivable d'un seul client. généralement, il y a toujours un babouin pour déranger un fruit ou un légume dans tes étables si bien rangé. Tu as horreur que l'on touche à tout sans ta permission, quel manque de respect flagrant. Même si toi, on ne peu pas dire que tu en bénéfice d'avantage. bref. ça ne change en rien que tu ne sais que faire alors que personne ne vient acheter quelque chose chez toi. Une heure passe, puis deux et au bout du compte, tu ne tiens plus. la décision te revient de droit, puisque tu es le propriétaire de cette charmante boite de converse que tu nommes "boutique". Qu'importe. tu décides de fermer tout ça à clé et de tourner le panneau sur "close", histoire que personne ne se pose de question. Tu as d'autre chose à faire à cette heure, notamment traîner vers les endroits chauds de l'île pour affaire. On ne peut pas vraiment dire que ton 'compte en banque' soit pleins. Au contraire, il est quasiment vide.

Au fond, tu n'avais aucune honte de venir ici. Tu n'étais pas du genre à pleurer sur ton sort parce que tu devais te vendre au plus offrant. Tu y gagnes plus que tu n'y perds, alors la vision des choses est plus tourné vers le positive. Bien qu'à chaque que l'on te demande, tu sentes ton coeur jouer au trampoline, cherchant à savoir quand il bondirait le plus dans ta poitrine. On était venu t'annoncer que tu avais un client et vu le sourire du responsable, il ne devait pas être déplaisant. Lui répondant d'un simple rictus, tu l'abandonnais pour aller voir la personne qu'il t'avait désigné. Qu'elle ne fut pas ta surprise en le reconnaissant, ce qui ne t'arrêtais pas pour autant, prenant place à côté de lui. « Vous n'êtes pas déçu que je sois un homme ? Mais si cela vous va, alors tant mieux. » lâchais-tu en prenant une voix différente qu'à l'habitude.Tu le regardais se lever, te demandant bien s'il pouvait te reconnaître. « Que désirez-vous faire ? » ton sourire se fit plus insistant, tandis que tu attendais une réponse.

Les hommes sont pleins de mystère ? Tu le regardais un petit moment étonné, sachant parfaitement qu'il ne pourrait voir ton expression orner ton visage. Au moins, en dehors de sa phrase surprenante, il n'était pas contre une prostitué homme. Ce qui, avouons-le, te rassurait grandement. Tu n'avais aucune envie de te taper la honte en te faisant rejeter comme une sous-merde. Dieu merci, ce n'était pas le cas. Tu le trouvais même amusant. Ton sourire, qui était revenu illuminé ton visage, se ternit légèrement quand il glissa sa main sur ta joue. Ce geste pourrait paraître anodin mais avec lui, c'était une manière de te reconnaître. Pourtant, tu le laissais faire, haussant simplement les sourires, le coins de tes lèvres s'étirant à nouveau quand il quitta le sofa pour rejoindre une chambre. Même pas le temps de causer qu'il veut déjà être en privé ? ça t'amuse, d'avantage.

Tu vis la porte se fermer derrière vous, sachant déjà à quoi t'attendre. Tu n'avais plus cette crainte qui te rongeait l'estomac, ayant disparut depuis bien longtemps. Alors tu te laisses faire, tombant sur le lit en souriant encore plus. Il ne peut le voir, mais la situation t'amuse vraiment, bien plus que tu ne l'aurais cru. Sa main revenait examiner ton visage, détaillant chaque trait du bout des doigts. Un long frisson parcourait ton échine. Aucune chance de rester dans l'anonymat s'il te touche de la sorte. Mais pourquoi tu frémis à cette simple attention ? les battements de ton coeur s'accéléraient quand il posa ses mains sur toi, venant chuchoter à ton oreille. Tu comptais lui répondre quand il vient mordre cette dernière, t'arrachant un couinement. Son coup de bassin n'arrangeait rien, bien que tu en ris, osant poser tes mains sur ses hanches. « J'en ai que l'odeur. » tu ne pouvais les manger mais l'odeur s'imprégnait en toi comme le ferait le tabac. « Jouons aux cartes. » Lançais-tu en riant, sans rien d'innocent. Ta main glissant dans son dos pour aller se loger sur ses fesses. Tu n'étais plus le petit vendeur de fruit et légume près à crier sur un client. à présent, tu étais aussi soumis qu'une autre courtisane.

ça paraît toujours choquant quand on découvre que tu es une prostitué. De suite, on fait le rapprochement avec des fruits ou des légumes plus ou moins douteux, dont on va éviter les noms. Mais depuis que tu es ainsi, tu connais leurs blagues par coeur, trouvant ça vraiment lassant. Non, tu ne fais rien avec un concombre ou une banane, tu préfères un être humain en chaire et en os. Enfin bref. tu étais donc sur ce bord de lit, dominé par ce jeune homme dans l'incapacité de te voir mais qui n'était pas gêné pour te touche ou te mordre. Un point sensible pour toi, tes oreilles mais il avait du le comprendre en t'entendant. « faudra goûter pour savoir ~ » après, tu en as jamais fait l'expérience solo. Des jeux plus intéressants et excitants ? Tu fis la moue en réfléchissant, laissant quelques courtes secondes s'écouler, juste avant son nouveau coup. « Très bien. montre moi alors. » disais-tu sur un air de défi. curieux d'apprendre de nouveaux jeux.

Un soupire s'échappait de tes lèvres tandis qu'il glissait ses mains sur ton corps, retirant sans attendre ton chandail. tu te sentais à nu avec un vêtement en main mais tu n'y fis rien, le laissant profiter en te mordant la lèvre. Un nouveau gémissement, un nouveau frisson. décidément, il avait découvert la partie qui pouvait te mettre dans un état pas possible. tu ris à sa remarque, sans vouloir te montrer moqueur. « Tu y perds vraiment quelque chose. » Monsieur narcissique qui se vante. Tes muscles entiers se crispèrent sous ses doigts, tes lèvres s'étirant une nouvelle fois en comprenant que ton corps réagissait. il se jouait de toi, frôlant tes lèvres, les suçotant sans même t'embrasser. De la provoque à tes yeux. « serait-ce une requête ? » Tu te devais d'obéir, qu'importe ce qu'il voulait. Alors sans lui demander son avis, tu le fis rouler sur le côté, le plaquant contre le matelas. Tu pouvais aisément t'asseoir sur son bassin, changeant les positions, tandis que d'un geste lent, tes doigts défaisaient sa chemise. « je te préviens... Je n'aime pas dominer un autre homme. » et tu souris, posant tes lèvres dans son cou.

Au moins avec lui, il n'y aurait pas de jeu étrange avec son physique. Du fait qu'il est des lèvres pulpeuses ou que l'on fixe sans arrêt son grain de beauté sous l'oeil. Ou encore, que l'on s'attarde sur cette brûlure que tu portes au niveau de l'entrejambe. Il n'y aurait sûrement rien de tout ça et tu en étais bien heureux. Tu pouvais aisément profiter de la situation sans qu'il remarque ton petit sourire en coin ou autre mimique traîtresse. Qu'importe. Tu n'avais pas besoin que l'on apprécie ton apparence pour donner du plaisir au gens. Quitte à prendre le dessus sur lui, mener la danse ou tout simplement débouter sa chemise bouton par bouton. Tu t'en mordais déjà les lèvres, profitant de la vue qu'il t'offrait. Tu ne comptais pas lui cracher dessus, oh ça non. Bien au contraire. Tu le laisses te toucher autant qu'il désire, t'amusant toujours plus à retirer sa chemise comme tu pouvais. Bien que ainsi plaqué sur le matelas, tu ne pouvais pas faire quand chose.

à son tour de te faire rire. « j'attend de voir ça. » Cela devenait plus un jeu qu'un simple coup à tirer. comme tu dois le faire à chaque fois que tu te ramène ici. Tes lèvres avaient l'opportunité de goûter la peau de son cou, le dévorant de baiser, le mordillant par moment, souriant amplement à l'entente d'un soupire. Ses mains te procuraient bon nombre de sensation, notamment quand il entreprit de défaire ton pantalon. Un nouveau frisson et tu soufflais contre sa peau à nue, laissant ton piercing se mêler à un suçon. Tandis qu'il s'occupait à promener ses mains sur toi, tu remontais lentement vers son visage, souriant. à cette distance, tu pouvais sentir son souffle se mélanger au tiens, son souffle qui venait frôler chaudement tes lèvres. « j'ai toujours faim. » tes mains s'étaient logé sur ses hanches, retenant chacun de ses mouvements du bassin, tandis un léger gémissement s'échappait de ta gorge. « J'ai envie... » Tu remontais tes mains vers sa nuque, tirant dessus pour lui faire comprendre de se redresser le temps de lui retirer complètement sa chemise. Tu te collais alors contre lui, déposant tes lèvres contre sa mâchoire, sa joue, le coin de ses lèvres. puis tu le poussais brusquement pour qu'il se rallonge, te positionnant à quatre pattes au dessus de lui.

Tu n'étais pas pressé. Tu avais le temps de profiter de lui, de goûter chaque partielle de sa peau, de toucher chacun de ses membres. Tu n'étais pas seulement pas pour tirer ton coup contre de l'argent. Non, fallait aussi qu'il éprouve du plaisir à rester avec toi, aussi longtemps possible. C'est donc naturellement que tu le dévorais de tes lèvres charnus, évitant juste de l'embrasser comme si cela était devenu le défi de ta soirée. Le rendre dingue sans aborder cette partie enviable de son visage. Mais pour combien de temps ? Et qui craquerait avant l'autre ? Au fond, tu t'en fiche un peu. Tu veux juste le tester sur sa résistance, et voir toi-même si tu en es capable autant que lui. Tu étais loin de te douter qu'il reprendrait le dessus aussi vite. Son genoux entre tes jambes, tu lâchais un petit couinement en te mordant l'intérieur de la joue. Ce fut plus fort que toi, surtout dans ton état actuel.

De nouveau, les positions changèrent. Dans peu de temps, vous allez vous retrouver étaler sur le sol, manque d'avoir un lit plus large et spacieux que celui-ci. Mais pour l'instant, ça gérait. Bien que tu sois à présent à demi nu au dessous de lui, frissonnant malgré tout. Tes yeux s'ancrèrent au siens, aveugles, pour les détailler en silence. Vraiment ? Il veut vraiment le savoir ? Sans le vouloir, un léger rire s'échappait de ta bouche, montrant ton amusement. Mais ce ricanement fut vite remplacé par des soupires d'aise quand il descendit sur ton torse, laissant sa langue se faufiler par moment. Tu mourais de chaud, te sentant de plus en plus à l'étroit dans ton dernier vêtement. Tu avais l'impression qu'il se jouait de toi, te taquinant là où il ne fallait pas. Tes muscles se crispèrent d'avantage, tandis que tu laissais tes mains le caresser en douceur. Résistant à cette horrible envie de le dévêtir un peu plus, de profiter de la vue.