Dong Woo & Xiao Sheng

Je ne suis pas du genre à aller au bar très souvent, mais parfois, j’ai vraiment besoin d’aller boire un petit coup. Je n’aime pas tellement l’alcool car celui-ci à des effets… très gênant sur moi. Du coup j’essaie le plus possible d’arrêter après un demi vers et encore, là je suis gentille... Après deux trois gorgées peut-être ? Parce que moi, je ne tiens pas du, tout mais alors pas du tout à l’alcool.

Aujourd’hui je me suis sacrément fait engueuler par mon père, j’ai bien crus qu’il allait me tuer ou me dire de dégager de la maison. Pourquoi ? Parce que j’ai défendu Ming Ye. Ming Yue c’est mon frère et il ne veut pas aller dans la piraterie. Il l’avait déjà dit à notre paternel et celui-ci n’avait pas trop bronché, mais ce soir, il a remis ça sur le tapis du coup, grosse engueulade et en général quand c’est comme ça, tout le monde s’éclipse dans sa chambre. Même ma mère. Sauf que moi, cette fois-ci, je ne suis pas partie et j’ai défendu mon frère. Ça a vraiment mal tourné.

Voilà la raison du pourquoi en ce moment même, je me dirige vers le bar de l’île. J’ai envie de ne plus penser à tout ça et de ne plus penser à la piraterie. J’arrive dans le lieu prévu et m’assois sur l’une des grandes chaises du bar. Je commande un vers d’alcool, n’importe le quel, dis-je au barman puis, lorsque le vers plein apparut devant mon nez, je le bu cul sec sans plus attendre. Chose que je n’aurais jamais du faire parce que ça monte vite au cerveau avec moi…


« Un autre vers s’vous plait ! »

Allé hop un deuxième vers que j’enfile cul sec. Heureusement que mon équipage n’est pas là sinon il ne me reconnaitrait surement pas. Moi, boire ? Pour eux c’est impossible. Il ne m’ont jamais vu boire une seule goute d’alcool depuis que j’y suis.
Comme une cinglée je me mets à rire pour on ne sait quelle raison.

Un homme s’assied à côté de moi. Il ne sait surement pas ce qui l’attend… Car moi... Lorsque je suis bourrée… Je fais quelque chose qui ne plait surement pas à tous le monde. Quoique, en général les hommes essaient d’en profiter un maximum !
Je me tourne vers ce mec, devenue ma victime. Je lui lance un regard sûr de moi et provocateur. Il écarquille les yeux, surement parce qu’il sait que je prépare quelque chose, que je vais lui faire quelque chose. Mais je suis sure qu’il ne sait pas quoi. J’avance la tête et pose ma main sur la cuisse du garçon et l’autre sur le bar puis je viens déposer sur les douces lèvres du jeune homme, un baiser innocent, un baiser de manga. Quelques secondes passèrent et je décollais mes lèvres pulpeuses des siennes, affichant un sourire de tigresse.

Ma langue sortie de ma cavité buccale pour venir lécher sensuellement les deux parties extérieures de celle-ci. Je vous l’avais dis, lorsque je suis soule, je fais n’importe quoi. Je deviens une kiss-machine. C’est d’ailleurs l’un de mes surnoms qui m’a été donné par mes sœurs. A nouveau, je me mets à rire. Je deviens vraiment incontrôlable dans ces moments là.

Les gens ont l’air de nous regarder, du moins tout ceux se trouvant au bar et les personnes assis aux tables près de nous deux. Mais personnellement, quand je ne suis plus dans mon état normal comme maintenant, je n’en ai tout simplement rien à faire du regard des autres. Je pourrais tout faire devant eux sans que j’aie honte. Mais c’est à mon réveille que ça serait le plus dur pour moi… Du moins, si je me rappelle de tout ou pire, qu’on me le dise.


« Ahah, alors t’as aimé ? » Dis-je en rigolant.

Je le vois sortir un billet de 5 mille wons. Nan mais sérieux il m’a pris pour une prostituer ou quoi ? J’ai beau être bourré, je sais quand même si j’en suis une ou pas ! Et je sais très bien que je ne suis pas se genre de personne ! Je suis tout simplement sous l’emprise de l’alcool. Je me mets à rire comme une folle.


« Connu mieux ? Ahah tu m’fais rire ! Sérieusement tu m’as pris pour qui ? Une prostituée ?! Tu rêve là ! » J’approche ma bouche de son oreille et lui murmure. « Moi, je suis un pirate qui déteste les pirates, s’claire ? Haha ton billet tu peux te le mettre la où je pense ! » Je recule ma tête et le regarde puis je mets mon doigt devant ma bouche. « Mais chut, c’est un secret alors faut pas le répéter ! » Dis-je en faisant un petit clin d’œil.

Ouai, quand je suis complètement pompette j’ai aussi la mauvaise habitude de dire des choses que je ne devrais pas dévoiler… Parce que si ça venais à ce savoir, c’est dans la merde que je serais. Mais bon, mon esprit, lorsqu’il est hors fonction il ne peut pas s’empêcher de tout dévoiler !

J’entends alors le barman dire à l’homme que j’ai embrassé que c’est parce que je suis bourrée. Ah ouai, c’est vrai que lui il sait que lorsque je suis bourré je suis comme ça. Étant déjà venu dans ce barre là, il me connait bien et il sait très bien comment je procède. Alors pourquoi est-ce qu’il ne refuse pas de me servir à boire ? Ah ouai c’est vrai, la dernière fois c’est lui que j’ai embrassée, il voulait peut-être que je recommence… Mais cette fois-ci il n’était pas assez près de moi et c’est ce jeune homme plutôt beau gosse qui a été ma victime.

Je le vois s’approcher de moi puis je sens ses bras entourant ma taille. Il a mentit en me disant qu’il avait connu mieux ? Je ne sais pas pourquoi, mais je devrais rester sur mes gardes. J’ai beau ne pas avoir toute ma tête, je suis tout de même officier et il ne faut pas trop me prendre pour une conne. Il en veut plus ? Mouai…
Je me retrouve soudain embarquée dehors pars celui-ci et en profite pour caché une mini épée, mais vraiment toute petite, qui coupe tout de même vachement bien dans ma manche. Pourquoi est-ce que je ne le sens pas ce mec ?
Plaqué contre un mur, je me demande s’il compte vraiment me peloter encore longtemps. Moi je ne veux pas. Et alors que j’allais le repousser, je vis sans ses mains, toutes mes armes sauf celle se trouvant caché dans ma manche. Puis aussi vite, j’avais un flingue collé sur ma gueule.

« Tu crois que j’allais te laisser me peloter encore longtemps ? Je me doutais que quelque chose n’allais pas. Je suis peut-être un peu pompette mais je ne suis pas non plus officier pour rien petit bichon ! Et tu croyais que j’allais m’enfuir ? Tu me prends pour qui ? Je ne suis pas une lâche ! »

Au même moment je sors mon arme vite fait bien fait et la colle sous le coup de ce jeune homme. Pouvant, si je trouve que ses agissement sont louche, lui transpercé le coup d’un coup de couteau.

« T’es vu la vierge en string ou quoi ?! Tu pensais pouvoir m’avoir aussi facilement ?! » dis-je en rigolant.

Mes jambes tremblent un peu, j’ai du mal à tenir vraiment debout à cause de l’alcool. Mais je suis une dure moi.

« Tu veux essayer de me tuer simplement parce que je suis un pirate ? Juste pour t’amuser ? Ou alors… Parce que des pirates t’ont fait du mal alors tu veux leur rendre la pareille ? Mais sache que si tu ne les aime pas, et bien je ne les aime pas plus que toi. Je déteste les pirates ! »

Un point commun… Ouai bah j’espère que ce sera le seul que j’aurais avec lui ! Je ne l’apprécie pas. Il veut me tuer alors que je ne lui ai pour l’instant rien fait. Pour qui il se prend sérieusement ?

« Si je suis entrée chez els pirates c’est tout simplement parce que j’y ai été forcé, sinon j’aurais été une simple civil comme toi. Et peut-être que si ça avait été comme cela, j’aurais moi aussi essayée de faire la même chose que toi. C'est-à-dire que je tuerais des pirates… Quoique non. Parce que si je n’y étais pas entrée, je serais toujours cette petite fille timide qui se laisse faire sans brocher ! » Je marquais une courte pose puis repris. « Mais ceci ne te regarde nullement. »

Il arrêta de pointé son flingue vers moi en me disant que je ne craignais plus rien. Je n’y crois pas. Mais je décide de ne plus montrer la moindre force ce pourquoi il arrive à me tourné dos à lui et m’enlever ce couteau. Alors comme ça sa famille a été tuée ? Je me doutais bien que quelque chose lui était arrivé pour qui haïsse autant les pirates. Quoi que moi, je les hais pour une raison bien moi meurtrière que lui. Simplement parce que ce qu’ils vont ne me plait guère.

« Ce geste ne concerne pas mon équipage. Jamais nous n’avons tué ici, du moins pas à ma connaissance. Alors pourquoi t’en prendre à des innocents ? Tu devrais plutôt tuer ceux qui ont tué ta famille ! »

Je le vois se reculer pour ensuite s’adosser au mur en face de moi. Ainsi je peux bien le voir. Il s’allume une clope et s’amuse avec. Moi, j’ai juste envie de m’écrouler mais je continue de tenir sur mes deux jambes. Il ne me tuera pas ? Je l’écoute sans rien dire, puis lorsqu’il termine sa phrase je lui réponds.

« Je n’ai jamais tuée personne, j’ai toujours évitée cela. Je ne veux pas tuée, ce n’est pas dans ma nature. Alors à chaque fois, je trouve un argument pour rester sur le côté. » Je regarde son doigt pointant son cœur puis baisse la tête. J’ai en quelque sorte mal pour lui. Jamais je n’aurais voulu être à sa place.

J’écoute alors les nouvelles choses qu’il a à dire. Oui, il a raison. Si j’avais été à sa place, j’aurais surement fait pareille car ça aurait rendu ma haine vers les pirates encore plus grande qu’elle ne l’est déjà.

« Tu as raison. Je comprends mieux maintenant. Mais alors pourquoi tu ne me tue pas maintenant alors ? Moi non plus, presque rien ne me rattache à la vie, parce que je n’aime pas celle que je mène. Je n’en suis aucunement satisfaite. Un deuxième point commun ? »

Il jeta sa cigarette maintenant fini sur le sol et l’écrasa à l’air de sa chaussure. Pourquoi ais-je rejoins ces foutus pirates ? J’aimerais tant avoir eu le choix…

« Et bien… Je n’ai pas eu le choix. Mon père est un pirate et lorsque javais 15 ans, il m’a forcé à en devenir une et à rejoindre un équipage. Je n’ai jamais osée lui dire « non » ou « j’arrête » parce que j’ai peur de lui. Aujourd’hui, si je suis venu me bourrer la gueule, c’est parce que j’ai bien cru qu’il allait m’en foutre une bonne car j’ai défendu mon frère qui lui, lui a clairement dit non pour la piraterie. Donc c’est partit en live… »

Depuis quand je déballe tout ça à quelqu’un qui a voulu me tuer ?! Ah oui depuis que je suis bourrée… Mes jambes ne tiennent plus et je m’écroule par terre. Mes mains tenant le reste de mon cœur. Je dois vraiment avoir l’air pathétique !